La melolagnie – StoryTime
Voici un article sous forme de story time pour changer. Enfin, première fois que j’en parle. J’ai gardé ça pour moi durant des années et enfin aujourd’hui je suis prête à en parler et peut-être aider d’autres personnes à mieux vivre avec cela.
La mélolagnie
La mélolagnie est une paraphilie. Une déviance sexuelle comme une autre. Qu’elles soient positives ou négatives, les déviances sexuelles nous concernent tous. Fétichisme des pieds, des cheveux attirance pour les personnes plus âgées, plus petites plus grandes… Or, toute la complexité de cette paraphilie, est qu’elle peut être un poids au quotidien.
Petit instant descriptif : Aussi appelée acousticophilie, la mélolagnie, est une paraphilie relatant une attirance sexuelle envers les sons, comme des musiques, chansons, des cris, des pleurs, des obscénités, mais plus communément, des sons émis lors d’un rapport sexuel, comme des gémissements. Certaines personnes peuvent avoir de véritables orgasmes en écoutant un simple son. Qu’il ait une connotation sexuelle ou non.
Voilà ce que certains vivent au quotidien. Si tu te reconnais dans mon récit, j’espère que mes petits conseils t’aideront à limiter un peu la situation.
Voici donc mon histoire.
Ce que j’ai vécu et ce que je vis au quotidien
Le jour où j’ai compris que j’étais melolagne, j’étais dans un bar et je me souviens avoir ressenti une immense excitation absolument incontrôlable lorsqu’un DJ était en train de mixer. Rien d’extraordinaire pourtant.
Mais cela ne m’a pas empêché de devoir courir aux toilettes pour me soulager… Je ne parle pas du genre de soulagement habituel pour ces lieux, mais je parle bien de masturbation !
J’étais littéralement en train de trembler et avoir des bouffées de chaleur ainsi qu’une extrême lubrification naturelle. Une début d’orgasme sans la moindre stimulation physique.
Au fil des années je me suis rendue compte que cela avait un rapport avec les BPM. Les battements par minute. Je suis également très sensible à la musique classique.
Si je bois de l’alcool, c’est encore pire ! Ma paraphilie est accentuée.
*Je tiens à préciser qu’à forte dose, l’alcool est dangereux pour la santé
Un simple petit verre de vin me suffit amplement pour être émoustillée et plus sensible à la musique. Il y a également une grande évolution lorsque je suis célibataire. Peut-être que le fait de me sentir moi-même disponible ma porte une forme de lâcher prise me permettant de vivre pleinement mes émotions intimes…
Allez savoir !
Comment j’ai fait pour régler ce problème ?
J’ai simplement appris à vivre avec. J’ai simplement travaillé sur ma respiration pour limiter ses émotions. Lorsque tu sens que c’est trop difficile à gérer prends le temps de respirer et concentre-toi sur les battements de ton cœur. Tout est une question de concentration et de mental. Ça peut être très long, donc il faudra t’armer de patience.
N’hésite pas à prendre contact avec un sexothérapeute pour en parler.
A bientôt pour un nouvel article.
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1 commentaire
novembre 4, 2023 12:41
Bien décrit. Merci pour le temoignage:-)
même si mon expérience est bien plus moderée et à la fois ‘complexe’.
J’ai mis longtemps à comprendre que je suis melolagne [: je tombe amoureux – socombe à – d’une voix, par exemple; j’accepte, je projète sur cette personne le désir en forme d’amour sans en connaître même pas le visage]. Complexe parce que j’ai travaillé dans ou très proche de la musique classique et que, en fait, pour fuir à la prise de conscience, j’ai constamment sublimé (transformé en récit socialement acceptable) ma paraphilie en amour, passion, élan, activité artistique, inspiration, amitié, etc …
C’est la deuxième fois que j’en parle. La première, on ne m’a pas pris au sérieux, domage; c’est la parole partagée qui aide à se reconnaître.
Parlez-en, parlons-en ;+)